mercredi 9 novembre 2011

PROGRAMME 2011

Jeudi 17 novembre

Polygone Étoilé  / 20h /
Flacky et camarades Aaron Sievers
Vendredi 18 novembre

Polygone Étoilé / 13h30 /
Tutte le barche a terra    Chiara Idrusa Scrimieri
(Film surprise) Karine de Villers et Mario Brenta, 27'

Polygone Étoilé / 16h /

(Entre le corps et l'île), rushes Super8 d'un projet à venir, Fabrice Coppin. 12'
Une île Anne Alix

Polygone Étoilé / 18h /

Ab irato, sous l'empire de la colère    Dominique Boccarossa


Polygone Étoilé / 20h /

REPAS


Polygone Étoilé / 21h /
Post mortem Jacques Reboud

Polygone Étoilé / 22h30
Le cinéma est une tricherie. Causerie par Bruno Canard


Samedi 19 novembre

Polygone Étoilé  / 13h /

Ceux qui restent    Aurélia Barbet

Histoires nées de la solitude    Sylvain Maestraggi
Os eucalyptos Delphine Menoret

Polygone Étoilé
  / 16h /

Quelque chose suit son cours Caroline Delaporte et Frédéric Valabrègue

Le corps noir Rémy Galvain


Polygone Étoilé / 18h /

Koholom haramiya    Julia Varga


La Compagnie / 20h30 /
REPAS

La Compagnie / 21h30 /
La guerre est proche Claire Angelini


Dimanche 20 novembre

Polygone Étoilé / 13h /

Pola à 27 ans Natacha Samuel
Marche/Aragon
 Claire Angelini

Polygone Étoilé
 / 15h /Aperçu
Le djassa a pris feu Lonesome Solo

SOIRÉE BANCS PUBLICS : Carte blanche à Ahmed Nabil
Polygone Étoilé / 17h /

Polygone Étoilé
 / 18h /


Polygone Étoilé
 / 20h /

REPAS


Polygone Étoilé
 / 21h /


Lundi 21 novembre

Polygone Étoilé / 10h /
Lecture du scénario de Natacha Samuel : Je me sauverai et je ne reviendrai plus.

Polygone Étoilé
 / 12h /REPAS


Polygone Étoilé
 / 13h /

J'ai des ombres Laurent Thivolle, Caroline Beuret

vatican_Médée_vampire Mathieu Calvez

Kingkongklub Mathieu Calvez

Polygone Étoilé / 16h /
Bondy vu par... Katharina Bellan
Plusieurs fois la commune Film collectif

Polygone Étoilé / 18h /
Sur le départ Michaël Dacheux
Les alphabets Rodolphe Olcèse
Le cri Raphaël Soatto

Polygone Étoilé / 20h /
REPAS

Polygone Étoilé / 21h /
Hip-hop stories queen-K


Mardi 22 novembre

Polygone Étoilé / 11h /
Marguerite et le dragon Raphaëlle Paupert-Borne et Jean Laube.

Polygone Étoilé
 / 13h /
Les guerres invisibles Mathieu Cipriani
Le poisson des abîmes Nicola Bergamaschi
Négligez les sardines Chrystophe Pasquet

Polygone Étoilé / 16h /
Le village déplacé de Azzedine Hammache et Deline Daransart, 18'
Mortale Paolo Bonfiglio
Temple green Antonella Porcelluzzi
Gruik Collectif Gruik

SOIRÉE CINÉMA / ATELIERS

Cité Maison de théâtre / 19h /


Cité Maison de théâtre / 20h /

REPAS

Cité Maison de théâtre / 21h /



Mercredi 23 novembre

Polygone Étoilé / 10h /
Otto Dix Maddy Delsipée

Polygone Étoilé
 / 13h /

Foire Quentin Brière Bordier
Last moment before collapse Quentin Brière Bordier
Les derniers hommes Quentin Brière Bordier

Polygone Étoilé 
/ 16h /
Robert Kramer Anne-Marie Lallement

Belsunce Fragments Anne-Marie Lallement


CARTE BLANCHE À BORIS LEHMAN

Polygone Étoilé / 18h /

Boris viendra avec des copies de films.
Le choix des films et leur ordre de passage se fera sur le moment.

Polygone Étoilé / 20h /
REPAS

Polygone Étoilé / 21h /
Boris viendra avec des copies de films.
Le choix des films et leur ordre de passage se fera sur le moment.


Jeudi 24 novembre


Polygone Étoilé / 12h /

REPAS


Polygone Étoilé / 13h /
Cactus01, Série de 4 films courts et piquants réalisés de 2007 à 2010

Agathe Dreyfus, Christine Gabory, Ivora Cusack – Collectif 360° et même plus

(Film en cours) Philippe Van Custem 30'


Polygone Étoilé / 16h00 /
Ghorba légende Amal Kateb
Allez les filles ! Amal Kateb
Meeting autorisé Amal Kateb
Sud Lamine Ammar-Khodja
Alger moins que zéro Lamine Ammar-Khodja

Polygone Étoilé / 18h /

Polygone Étoilé / 20h /
REPAS

Polygone Étoilé / 21h /
Poligono sur Dominique Abel

Polygone Étoilé / 23h /
Schuss ! Nicolas Rey



Vendredi 25 novembre

Atelier de lecture collective

Polygone Étoilé / 10h30 /Fernand Deligny, acheminement vers l'image


Polygone Étoilé
 / 12h30 /
REPAS



Polygone Étoilé / 13h30 /


Polygone Étoilé / 17h30 /

Polygone Étoilé / 20h /
REPAS

Polygone Étoilé / 21h /
Nager comme si cétait hier Olivier Derousseau
Ami entends-tu ? Nathalie Nambot

Polygone Étoilé / 24h /
Les revenants, Dominique Meens et Gaël Dillon, NRK


Samedi 26 novembre

Loto, repas et musique

Polygone Étoilé / 10h /

AJJOD / SMV


Polygone Étoilé / 13h30 /

Le songe d'un habitant improvisation cinéma et musique par David Yon et l'AJJOD


Images et paroles engagées

Polygone Étoilé / 15h30 /

Paroles de dockers Jean-François Debienne

Zone portuaire Emmanuel Vigne et Julien Chesnel


Festival Images de la Diversité et de l'Egalité
Polygone Étoilé / 18h /
Naître quelque part, suivi de Maman le silence est d'or, Claude Bagoë-Diane
En présence de Nadia Meflah, déléguée artistique du FIDEL, et de la réalisatrice du film.

Polygone Étoilé / 20h /
REPAS

Polygone Étoilé / 21h /
Ici finit l'exil Kiyé Simon Luang

samedi 1 octobre 2011

SA 2011 - Ça se précise !

Julien Chollat-Namy applique la loi de le relativité générale à la grille de programmation de la Semaine asymétrique. Ce n'est pas sa première Semaine asymétrique, mais sa première en tant que directeur de l'association Film flamme.

Pour la nouvelle édition qui s'avance, les spectateurs habitués de la Semaine asymétrique risquent d'être un peu désorientés : il y aura un programme en bonne et due forme qui remplira sa fonction d'annoncer ce qui sera effectivement montré au public, en respectant les vraies heures de départ des trains ainsi que toutes les correspondances éventuelles. Aux spectateurs novices, nous nous garderons bien entendu d'expliquer en quoi cette manière de faire comme tout le monde est un évènement ! De toute façon, un planning n'empêchera pas notre Semaine de flotter au gré des circonstances. Et que nos fidèles les plus radicaux se rassurent, les retards seront d'autant plus savoureux qu'ils ne seront pas imprimés dans le planning.

Comment s'est fait le programme de cette année ? Les cinéastes désireux de participer nous ont envoyé leurs propositions de films par mail, ou en postant des messages dans la partie "organisation" de ce blog... Nous nous sommes contentés de collecter au fur et à mesure. Dans quelques heures, la grille sera remplie, et nous pourrons déclarer clos le temps des propositions. Cela dessine une ligne éditoriale pour le moins ouverte à tous les possibles. En attendant de vous donner le contenu dans les détails, sachez que le projecteur 35 mm s'allumera à plusieurs reprises, que Boris Lehman aura carte blanche un soir de 18h jusqu'à pas d'heure, qu'un gang des Lyonnais viendra se mesurer aux Marseillais, que nous découvrirons les films en même temps que vous, que nous jouerons au loto un samedi matin comme dans une ville du fin fond de l'Angleterre industrieuse (ce n'est pas pour autant que nous envisageons de programmer des cinéastes anglais, et s'il en existe qui veulent venir jusqu'à nous, qu'ils se manifestent !), qu'un certain Jérôme dont nous ne savons presque rien, sinon qu'il habite à Berlin, qu'il est peintre et fait des films, souhaite entrer dans la danse, que Mario Brenta dont nous savons beaucoup plus viendra nous gratifier de ce que nous ignorons encore... enfin, qu'il est un cinéaste, membre du collectif Film flamme, auteur du film Flacky et camarades qui se trouve être aussi un bon manieur de fer à souder... nous verrons son film en ouverture de la Semaine asymétrique au cinéma Les Variétés, et nous verrons comment il a modifié l'aménagement de l'espace d'accueil du public au premier étage du Polygone étoilé...

Aaron Sievers, cinéaste soudeur

mardi 9 août 2011

SA 2011 - Pluie en août, Semaine asymétrique tout l'automne et tout l'hiver !

La rencontre avec Le Gang des Lyonnais eut lieu en Drôme, au pied de la face occidentale du Vercors. Ce jour-là, il ne pleuvait pas assez pour que nous nous abritassions vraiment, mais assez pour que nous en tinssions  compte. Sur la première image, le cinéaste David Yon hésite entre abriter le barbecue de la pluie et protéger sa propre personne des gouttes. Sur les images suivantes, nous pouvons voir la contribution ingénieuse du cinéaste Julien Gourbeix à l'effort collectif. Contribution que nous qualifierons d'asymétrique.
Enfin, nous pûmes reprendre le cours de nos discussions, dont l'objet principal était la "Semaine" asymétrique. Des guillemets en effet car, cette année, la semaine s'étirera sur plusieurs mois et bien au-delà des horizons marseillais. Cette itinérance ne consistera pas à déplacer d'une étape à une autre un programme figé, ce qui serait un comble quand on sait que sans bouger des murs du Polygone étoilé, une Semaine asymétrique "normale" est explosante fixe, expansion de son univers, dérive, fantaisie existentielle... En somme, il serait plus juste de dire que c'est l'asymétrie en tant que telle que nous itinérerons. Pas question de mettre le logo Semaine asymétrique sur tous les paysages que nous traverserons. Il est trop tôt pour en dire davantage. Mais, chers lecteurs, surveillez les onglets de ce blog. Il y en aura un bientôt pour ouvrir sur un e page Asymétries hors les murs. Vous saurez alors où et quand nous croiser, et en quelles compagnies. Celle des Lyonnais de notre roman-photo, c'est certain. Nous serons au moins à l'abri des intempéries !
Kiyé Simon Luang




mardi 2 août 2011

SA 2011 - La Semaine asymétrique sera banzaï ou ne sera pas !

Cela pourrait être le début de notre fiction asymétrique, film qui garderait mémoire de la geste collective, images et sons attrapés à la volée, à la brassée, à la "voilée", le navire penché vers les ondes comme l'oreille du violoniste vers l'âme de son instrument à l'instant d'arracher la note fatidique. Nous étions réunis pour faire bombance, biture et boustifaille. Il y avait là faune et flore polygonales plus ou moins enracinées dans le granite du lieu, dont trois Coréens ne parlant ni la vulgate ni la savante, mais quelque mixture linguistique d'un Orient coloré (et cela n'avait empêché nul entendement d'eux à nous). L'humeur était à la joie, et les mots facétiaient de telle sorte que chacun pouvait revendiquer une part de l'esprit du moment, une manière d'état de grâce. Certes, il fallait être de la tablée pour en savourer le plaisir. On eut disposé des gradins pour asseoir des spectateurs tout autour, ces derniers n'auraient vu dans le spectacle qu'absurdité et folie ! Sur la photo du haut, que fait notre Gee-jung national (Gee-jung Jun, auteur de France 2007) ? Il accomplit un rite païen du pays du matin calme au prix de nuitées tumultueuses qu'illustre la photo du bas. Il s'agit d'installer un petit verre de saké au dessus d'un grand verre de bière, avec recours ingénieux à deux fourchettes en plastique pour échafauder l'installation (deux baguettes feront mieux couleur locale en exil)... En soi, la performance ne manque pas d'intriguer. Mais c'est sa finalité, ou chute, qui vaut vraiment le détour. Car une fois l'équilibre de l'ensemble assuré, et le silence installé dans le temps de trois respirations, notre Coréen part d'un banzaï tonitruant ponctué d'un coup de tête matérazzien sur la table. Le but étant validé si le petit verre tombe dans le grand. En cas de réussite, le buteur en est quitte pour partager les cocktails ainsi confectionnés avec les convives qui l'entourent. En cas de tête à côté des cages (le petit verre ne tombe pas dans le grand), le joueur malheureux doit tout boire tout seul. Détail qui a son importance : il y a autant de verres en équilibre que de convives. Pour que tous les petits verres tombent dans les grands... s'il y a cinquante convives, il y faut plus que de la conviction : une asymétrie totale. Enfin,  il vaut mieux ne pas faire banquet autour d'une table en marbre. Cela tombe bien, au Polygone, nous n'avons que des tables en faux bois industriel et des têtes brûlées !
KSL

lundi 25 juillet 2011

SA 2011 - Il n'est d'emploi et de mode que de ce qu'on désire vraiment


Aussi, c'est écrire pour ne rien dire, ou plutôt ne rien écrire qui fasse s'évanouir la chimie du processus. Comment des habitués de la Semaine asymétrique pourraient décrire son fonctionnement, et comment des novices qui la découvrent pourraient décrire leur surprise ? Nous, qui occupons les coulisses, sommes bien en peine de faire la brochure de l'événement. Tout de même, nous savons, et pour cela il faudrait inventer le concept d'une fatalité heureuse : ce qui doit s'accomplir de joie et de contentement s'accomplira dans sa plénitude, jusqu'à l'ivresse et la langue chargée de tabac, les boyaux tordus. Ce qui se prépare nous échappe de toute part, c'est avec cela, que nous ne maîtrisons pas, que nous préparons la Semaine asymétrique. Certes, il se murmure la paix des braves entre gangs marseillais et lyonnais. Mais les Belges ne sont pas disposés à lâcher du lest, ni les Italiens à déposer leurs bilans. A la Cité Massabo, fin novembre, m'est avis que ça va chauffer. Cher public, vous avez déjà votre mot à dire. Venez frapper à la porte rouge du 1 rue Massabo (rue étant un abus de langage, parking étant plus précis), 13002 Marseille, venez partager le bout de gras ou de maigre, c'est selon... La Semaine asymétrique vous appartient aussi. Et qui sait, il se peut qu'un jour vous entriez dans la cinquième dimension qui consiste à faire des films et dans la sixième qui consiste à les projeter en public. Voilà un mode d'emploi extrêmement technique. Il ne reste plus qu'à le traduire en anglais, en allemand, en italien, en espagnol, en chinois, en japonais, en quetchua...
KSL

jeudi 16 juin 2011

SA 2011 - Quelques points de dérèglements

Nous lançons cette année 2011 une nouvelle édition de la Semaine Asymétrique(du 18 au 26 novembre 2011).
Nos amis italiens co-fondateurs de la première heure de cette rencontre seront présents et les belges chauds bouillants qui nous avaient rejoint ensuite.
Cette année nous avons particulièrement envie d'en partager l'esprit et la dynamique avec le "gang des lyonnais", avec qui les rencontres se multiplient... Et d'élargir le mouvement en prévision de 2013 année Asymétrique où nous attendons "100 films et 100 cinéastes".

Cette Semaine Asymétrique n'est pas un festival, c'est une rencontre de cinéastes qui viennent là pour se rencontrer et projeter/regarder des films partager des interrogations et des expériences. Ils viennent à pied ou en avion, en co-voiturage ou à dos d'âne et ils savent trouver là le gite, le couvert et des compagnons de débauche pendant toute la Semaine. C'est un peu comme Compostelle. Ils viennent parce qu'ils en ont envie et tous sont bienvenus.

Certains participent à la Semaine Asymétrique depuis l'origine, ils ne sont pas surpris par le jeu et ses dérèglements. La Semaine Asymétrique est un équilibre instable d'improvisation et de rigueur sourde. Il n'y est pas d'horaire rigide, mais une totalité du temps vouée à "mettre en partage" nos passions cinéma. Chacun qui vient, même s'il n'appartient pas à la communauté préalable, oiseau migrateur, passager du vent, s'il a un film sous le bras, quelle qu'en soit la matière, quelle qu'en soit l'époque, celui-là peut parler en connaissance de cause, prendre la parole et dire JE, et dire TU, et dire NOUS...

La Semaine Asymétrique est partagée avec le public. Il n'y est pas d'experts. La légitimité qui est la nôtre, c'est d'avoir fait des films qui n'appartiennent à rien ni à personne. Ce sont des films impropres à la consommation. Ce sont des "films publics" pourtant, en ce que le public et lui seul, donne un sens à notre geste. Comme il est d'usage au Polygone étoilé, le public sera nombreux, présent, pertinent, actif, par son silence quelquefois, par sa parole aigue le plus souvent. Il sera présent et souverain.

Lui aussi désormais "a fait des films". C'est aujourd'hui l'activité du monde parmi les mieux partagées. Ce public aussi dira "JE... TU... NOUS"
Et il ne manquera pas de bouleverser les plans les plus subtiles et cultivés ! Solidarité Mieux Vivre, l'AJJOD ou Petitapeti, associations du quartier, seront nos partenaires sous une même bannière : "La culture c'est nous".

Les débats et confrontations sont généralement emportés de passion... Parfois violents... Mais libres toujours... Libres en ce que la parole y fait naître la parole, aucune ne portant à étouffer l'autre. Il s'agit d'un exercice pratique d'intelligence, de sensibilité et d'imagination collective. Ce qui se partage ici c'est d'abord de la matière, celle dont sont faits les corps et les âmes de ces brodeurs de sons, torsadeurs d'acétate, gratteurs d'amitié, tailleurs de bromure d'argent, bruleurs de pixels, branleurs de
monde...
JFN